LE DIAGNOSTIC AUTOMOBILE : C’EST QUOI AU JUSTE ?
LE SAVIEZ-VOUS : DE QUAND DATE LE PREMIER CALCULATEUR ÉLECTRONIQUE ?
Le premier calculateur électronique est apparu en France en 1969 sur la DS 23 Injection. Le but était d’améliorer le rendement : augmenter l’agrément et la puissance tout en diminuant la consommation.
Aujourd’hui tous les systèmes embarqués dans un véhicule sont quasiment tous gérés par un calculateur.
Donc pour identifier le dysfonctionnement et la panne d’un véhicule, le technicien devra d’abord identifier les symptômes remontés par le client. Il devra ensuite interroger les calculateurs au moyen de son outil de diagnostic (la valise) pour identifier les systèmes incriminés ? Ceci lui permettra, en fonction des codes défaut remontés, d’appliquer la meilleure méthodologie de recherche de la panne.
Des milliers d’informations circulent au sein d’une voiture, cela a engendré la multiplication des fils, des calculateurs et des connecteurs. Bien évidemment, la mesure au fil à fil prendrait des heures et des heures de recherche. Heureusement, les calculateurs se sont enrichis de microprocesseurs qui permettent un « autodiagnostic » des informations qu’ils reçoivent où qu’ils émettent.
La fonction d’un calculateur ou également appelé ECU (unité de contrôle électronique) correspond finalement à l’unité centrale d’un ordinateur. Pour dialoguer avec lui, il est nécessaire d’avoir un clavier et un écran de contrôle. D’où l’apparition de l’appareil de diagnostic ou de la « valise de de diag » pour identifier les éventuels défauts remontés par les calculateurs de la voiture.
Chez les constructeurs automobile, l’appareil de diagnostic est mono-marque. Renault, VAG, PSA, toutes les marques possèdent leur propre matériel de diagnostic pour leur parc de véhicules. Mais lorsque l’on est garagiste multimarque, par définition, on se doit d’entretenir les voitures de toutes les marques. Et donc posséder un outil de diagnostic multimarques. Toutes ces marques, parmi lesquelles DELPHI, SNAP-ON, BOSCH, ACTIA, TEXA, GUTMAN, LAUNCH PRO, BRAINBEE, AUTEL…, permettent l’interrogation des calculateurs de la plupart des marques et modèles de véhicules. Pour pouvoir réparer à tout moment n’importe quel véhicule arrivant dans l’atelier, il est indispensable que l’outil de diagnostic soit mis à jour très régulièrement. Car sans mise à jour du logiciel, point de salut pour initier une bonne démarche de diagnostic, et ce quel que soit son appareil.
LA MÉTHODOLOGIE DE DIAGNOSTIC
La phase d’écoute client
Souvent, la plupart des informations sont prises à l’outil par le technicien ou le mécanicien alors même que la plus précieuse des informations est détenue par l’automobiliste lui-même.
Interroger le conducteur de manière minutieuse fera très souvent gagner un temps précieux par la suite. C’est ce que l’on appelle la phase d’écoute du client et l’analyse des symptômes remontés par le client. Privilégier cette phase-là avant de démarrer l’outil de diagnostic est donc une nécessité.
La reconnaissance des systèmes incriminés
Quels témoins sont allumés sur le véhicule ? Seule la notice du véhicule permet de communiquer des informations précises sur la signification des témoins allumés sur le tableau de bord.
Attention, cependant, les calculateurs sont munis de stratégie de secours ou « mode Dégradé » qui peuvent rendre le symptôme éloigné de la panne réelle.
Les prérequis techniques
- Contrôler la tension d’alimentation
- Mesurer les pressions de fin de compression du moteur
- S’assurer du bon fonctionnement du circuit d’alimentation et du circuit carburant
- Contrôler la pression et le débit d’essence
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