En tant que réparateur automobile, êtes-vous titulaire de l’habilitation électrique B0L, BCL ou encore B2VL ?
Les technologies automobiles évoluent à un tel rythme qu’en tant que professionnel de la réparation automobile, il est indispensable de vous former régulièrement. Et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on parle des motorisations alternatives, électriques ou hybrides, qui se présentent de plus en plus souvent à l’accueil de vos garages et carrosseries. Si l’électrique dans les ateliers multimarques est déjà une réalité, demain il faudra que vous soyez un technicien expert afin de pouvoir prendre en charge la vague massive de véhicules électriques et hybrides que vous allez voir déferler dans vos ateliers, car c’est une certitude, l’électrique sera la norme. Et c’est maintenant qu’il faut s’y préparer !

La réparation des véhicules électriques n’est plus réservée aux réseaux constructeurs. Aujourd’hui, les propriétaires des véhicules électriques de premières générations, âgés de 6 à 8 ans, se présentent spontanément dans les ateliers de réparation multimarques. En tant que mécanicien ou carrossier professionnel, vous devez être en mesure de les prendre en charge et vous ne devez pas vous en priver par manque de connaissances ou d’habilitations.

Ai-je le droit d’intervenir sur un véhicule électrique ou hydride ?

Savez-vous que pour être autorisé à intervenir sur les motorisations électriques et hybrides vous devez, a minima, être titulaire de l’habilitation électrique B0L ?
L’ensemble des collaborateurs de l’atelier doit être formé aux spécificités techniques des véhicules électriques et hybrides et aux règles de sécurité à respecter, dans le cadre de la norme NF C18-550.

Pour intervenir sur ce type de véhicules, il est indispensable qu’au moins un technicien de l’atelier soit titulaire d’une habilitation électrique B2VL et BCL (formation en présentiel proposée par DAF Conseil).

Néanmoins, l’habilitation B0L est fortement recommandée pour le reste du personnel amené à travailler dans l’environnement électrique du véhicule, sans pour autant travailler sur les éléments haute tension. L’objectif de ce premier niveau d’habilitation est de connaitre les consignes de sécurité, de savoir identifier et évaluer les risques électriques et de connaitre les principes de prévention des risques sur les véhicules hybrides ou électriques.

Quels sont les différents niveaux d’habilitation électrique ?

L’habilitation électrique B0L est un premier niveau d’habilitation simple et rapide à obtenir, en présentiel ou à distance. En tant qu’organisme de formation agréé, nous proposons des modules de formation en e-learning donnant lieu à l’obtention d’un certificat d’habilitation. Pour quelques dizaines d’euros, vous pouvez suivre la formation à votre rythme, selon vos disponibilités. La formation composée de 3 modules de moins de 30 minutes permet de trouver facilement un créneau pour une session de travail sans pour autant perturber le planning de l’atelier. Découvrez nos formations B0L en e-learning.

Les habilitations de niveaux supérieurs – BCL (mise en consignation du véhicule électrique) et B2VL (Travaux électriques sur un véhicule hors tension) – qui nécessitent des manipulations pratiques s’effectuent sur 2 jours en présentiel. Ces formations sont disponibles en intra ou en inter-entreprise, dans toute la France.

Au cours de cette formation de niveau 3, vous apprenez à connaitre le risque d’un système électrique ou hybride et à savoir vous en protéger en appliquant les prescriptions de sécurité. Après la mise en consignation du véhicule, vous aurez les compétences pour intervenir sur les éléments haute tension des véhicules électriques et hybrides. La formation débouche sur le certificat d’habilitation BCL / B2VL.

Découvrez le contenu détaillé de la formation BCL / B2VL (Ref TECH B2L).

D’autres formations complémentaires sur les technologies des motorisations électriques et hybrides sont également disponibles au catalogue pour approfondir vos connaissances. Accédez à la liste complète des formations proposées par DAF Conseil.

La consignation d’un véhicule électrique en images

Vous cherchez un tutoriel sur le sujet ? Dans le cadre de nos vidéos TECHNI’Boost, nos formateurs vous montrent pas à pas la consignation d’une Golf GTE.

Découvrez également la vidéo de la consignation d’une Toyota Prius ou encore la vidéo de la consignation d’une Peugeot 3008.

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La vague de l’électrique en ordre de marche

Avec l’arrivée de la norme Euro 7 particulièrement stricte en 2025, les constructeurs annoncent un à un l’abandon des motorisations thermiques. Poussés par les impératifs de la transition énergétique et les incitations de l’état pour l’achat de véhicules électriques, nous amorçons le grand virage vers l’électrique. L’électrification du parc automobile est inéluctablement enclenchée.

Début 2021, les véhicules aux motorisations alternatives représentent un parc en circulation près de 900 000 véhicules, dont 500 000 électriques et hybrides rechargeables, selon l’AVERE. Des chiffres qui vont fortement augmenter dans les prochaines années.

En 2020, plus de 20 % des immatriculations concernaient des véhicules électriques ou hybrides

Dans les faits, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à passer le cap de l’électrique. L’année 2020 est une année charnière. Selon le CCFA, en pleine crise du Covid, alors que la vente de véhicules a globalement reculé de 25 %, l’an dernier, celle des véhicules électriques a été multipliée par trois. Au total, véhicules électriques, véhicules hybrides rechargeables et véhicules hybrides ont dépassé les 350 000 unités vendues. Ils représentent 21,7 % des immatriculations l’an dernier contre 7,6 % en 2019. Un bond historique qui en dit long sur les répercutions pour les ateliers de réparation et sur l’évolution du métier à laquelle il faut se préparer dès aujourd’hui.